L’étiquette, c’est quelque chose que les Chinois avaient avant, qui s’est progressivement volatilisé et dont Mao a éradiqué les restes, laissant aux Chinois une réputation de “nouveaux riches mal polis” à travers le monde…
Sara Jane Ho, 27 ans, a fondé L’institut Sarita, une version pékinoise des traditionnelles écoles de bonnes manières suisses, qui a pour vocation d’apprendre aux Chinois aisés (et amenés à avoir des contacts avec l’Occident) comment se comporter en société, et ne pas avoir l’air d’un nouveau riche sans manières…
Parmi les cours: “Comment s’essuyer la bouche avec une serviette sans la rendre sale? Comment éplucher une orange sans la toucher avec les doigts? Ou encore éviter de blesser les autres avec son couteau ou ses talons aiguille à table…
Le véritable challenge pour Sara Jane Ho: faire comprendre à ses élèves la mentalité occidentale, au-delà des simples manières… Comment engager la conversation? Qu’est-ce qui ne se fait pas dans cette culture?
La plupart des participants est ultra-qualifiée, et amenée régulièrement à travailler à l’étranger. Certains d’entre eux ont déjà vécu plusieurs années à l’étranger. Ils sont tous d’accord sur ce point: ils ont encore beaucoup à apprendre de l’étiquette occidentale.
Le coût de 3 mois de cours intensifs à l’institut Sarita? 100 000 Rmb (12 000 euros) pour l’option “femmes mariées” et 80 000 Rmb (9 600 euros) pour les jeunes femmes, les “débutantes”. C’est toujours moins cher que de se payer le dernier sac Hermès Birkin, symbole suprême d’ascension sociale pour les Chinois.
2 Comments
Cette école n’est réservée qu’à une élite.
Mais même ici en Occident, certains devraient suivre ce genre de cours :p Ce ne serait pas un luxe…
Bon mardi !!!
Oui certains Occidentaux qui se rendent en Asie font aussi des erreurs de politesse! C’est valable dans les 2 sens!